Le canal d’Ille et Rance, la Vilaine, le Blavet, le canal de Nantes à Brest, l’Aff, L’Erdre, la Sèvre Nantaise.

Les canaux bretons furent creusés au début du XIXe siècle pour fournir un chemin fluvial à l’abri des corsaires anglais. Composés en partie de canaux artificiels et en partie de rivières canalisées, «les canaux bretons» sont parmi les plus belles voies navigables françaises.

Il y a deux axes principaux. L’itinéraire du nord au sud comprend le canal d’Ille-et-Rance et la Vilaine. C‘est un parcours splendide mais, attention, quelques ponts sur le canal d’Ille-et-Rance offrent un tirant d’air très limité. Si votre bateau a un tirant d’air de plus de 2.50 m, étudiez bien votre guide avant de partir.

La route est-ouest est composée de l’Erdre et le canal de Nantes à Brest. Tout le long de ce parcours, vous allez naviguer sur une série de rivières canalisées interrompues par quelques sections artificielles. L’itinéraire est malheureusement coupé en deux par le barrage infranchissable du lac de Guerlédan. Quelques biefs sur la section centrale ont été remis en navigation mais, malheureusement, ce beau canal ne sera jamais navigable d’un bout à l’autre.

A l’ouest du lac, la navigation reprend sur l’Aulne. Encore un très beau parcours sur une voie d’eau peu fréquentée. En partant à sa découverte, vous ferez plaisir à l’équipe du SMATAH qui fait son possible pour préserver et mettre en valeur de cette section peu connue des canaux bretons.

• Dimensions : 21 x 29,7 cm
• 132 pages

Les bateaux des canaux bretons.

Vers la fin du XIXe siècle, à l’apogée du transport fluvial, plusieurs différents types de bateaux sillonnaient les rivières et canaux bretons.
Le grand chaland de Rance, avec ses formes de caboteur, remontait l’estuaire à la voile avant de continuer, les deux mâts démontés, vers Rennes et Nantes.

Gabarot rennais

Sur la Vilaine, le petit gabarot rennais, environ 20 m de long, transportait de la pierre et du sable pour les constructions rennaises. Une autre version plus carrée, le cahotier de Pont-Réan, servait aussi au transport de matériaux de construction.

Chalands de Rance

La penette était une étrange embarcation en deux parties dont une équipée de gouvernail. Pour le chargement et pour quelques manœuvres difficiles, les deux moitiés étaient détachées et rassemblées de nouveau pour le voyage.
Le chaland nantais, l’embarcation la plus typique du réseau breton, faisait, en général, 26,40 de long par 4,50 m de large. Jusqu’en 1930 il était construit en chêne. Un mât lui permettait d’avancer à la voile et servait, à quai, au chargement du fret.
Quelques versions en acier de cette petite péniche sympathique sont encore visibles sur les canaux bretons.

Chalands nantais